Une nouvelle fraude voulue
par la Turquie consisterait à substituer les pièces
de 2 Euros par des pièces de 1 Lire Turque lors des rendus
de monnaie, en raison de leurs ressemblances.
Recommandations
Ignorer le message et ne pas le faire suivre afin de stopper sa diffusion en chaîne
Informer l'expéditeur du message et les éventuels co-destinataires de la situation réelle
Explications
La nouvelle
livre turque est entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
La photographie qui accompagne parfois le message en circulation
permet paradoxalement de vérifier que les pièces
de 1 Lire Turque et de 2 Euros présentent suffisamment
de différences pour ne pas être visuellement confondues
par un utilisateur d'attention moyenne : si des fraudes ont
effectivement été constatées, elles concernaient
essentiellement certains distributeurs automatiques insuffisamment
précisément paramétrés, qui ne faisaient
pas la différence entre les deux pièces en raison
de leurs caractéristiques physiques proches. Les accusations
de contrefaçon et de complot contre l'Europe lancées
à l'encontre de l'Etat turque sont toutefois déplacées,
et à replacer dans le contexte politique de l'époque
: ce message a commencé à circuler dans les semaines
qui ont précédé le référendum
du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne, révélant
la véritable nature d'un hoax visiblement destiné
à envenimer le débat sur la question d'une adhésion
de la Turquie à l'Europe. Aujourd'hui, la "nouvelle
livre turque" n'a plus cours : elle a été
remplacée par une nouvelle
monnaie le 1er janvier 2009. La nouvelle pièce
de 1 Lire Turque est encore plus différente de la
pièce
de 2 Euros, puisque son aspect bi-métal est inversé
(bords cuivrés et centre blanc, contre bords blancs et
centre cuivré pour l'Euro). Son poids (8,20 g contre
8,50 g), son diamètre (26,15 mm contre 25,75 mm) et son
épaisseur (1,90 mm contre 2,20 mm) sont également
significativement différents. Reste que pour éviter
d'être victime d'une fraude lors d'un rendu de monnaie,
que ce soit du fait d'un montant insuffisant ou du fait de la
présence de pièces de monnaies étrangères,
il appartient au consommateur ou au commerçant d'être
vigilant et de vérifier la monnaie qui lui est rendue.
Exemple
de messages
Depuis le 1er janvier 2005, la Turquie a une
nouvelle monnaie, la "nouvelle lire turque" (Yeni
Turk Lirasi), qui remplace l'ancienne lire hyperdévaluée,
à laquelle on a enlevé pas moins de six zéros.
Lorsqu'on regarde la nouvelle pièce de 1 lire,
on s'aperçoit aussitôt qu'elle ressemble étrangement
à la pièce de 2 euros. Si on compare ces deux
pièces, on constate qu'elles ont exactement la
même apparence (un anneau de nickel entourant
la partie centrale en cuivre) et exactement la
même dimension. De même, le côté face comporte,
comme beaucoup d'euros, une tête (il s'agit ici
d'Ataturk, comme les euros nous montrent le roi
d'Espagne, le roi des Belges, Dante, etc.). La
seule différence est qu'à la place du 2 de deux
euros il y a un 1. Et encore peut-on remarquer
que ce 1 est graphiquement très proche du 1 de
la pièce de 1 euro. Cette pièce d'une lire turque
est donc manifestement une contrefaçon de la pièce
de deux euros. Or elle vaut 0,4 euro (et en France,
en réalité, elle ne vaut rien du tout). Elle permet
donc de rendre la monnaie, dans toute la zone
euro, en faisant de substantiels bénéfices, et
de se servir des automates sans se ruiner. C'est-à-dire
de voler les consommateurs et les organismes que
l'on paie par automates. A notre connaissance,
personne n'a encore dénoncé cette gigantesque
escroquerie, montée par un pays que l'Union européenne
veut accueillir en son sein, et qui fabrique déjà
sa fausse monnaie européenne. Pour l'heure, soyez
prudents, et vérifiez que lorsqu'on vous rend
des pièces de deux euros, il ne s'agit pas de
pièces d'une lire turque, car elles ont commencé
à circuler.
Info émanant du BFD PARIS (POLICE)
Depuis le 1er janvier 2005, la Turquie a une nouvelle
monnaie, la "nouvelle lire turque" (Yeni Turk
Lirasi), qui remplace l'ancienne lire hyper dévaluée,
à laquelle on a enlevé pas moins de six zéros.
Lorsqu'on regarde la nouvelle pièce de 1 lire,
on s'aperçoit aussitôt qu'elle ressemble étrangement
à la pièce de 2 euros. Si on compare ces deux
pièces, on constate qu'elles ont exactement la
même apparence (un anneau de nickel entourant
la partie centrale en cuivre) et quasiment la
même dimension. De même, le côté face comporte,
comme beaucoup d' euros, une tête (il s'agit ici
d'Ataturk, comme les euros nous montrent le roi
d'Espagne, le roi des Belges, Dante, etc.). La
seule différence est qu'à la place du 2 de deux
euros, il y a un 1. Et encore peut-on remarquer
que ce 1 est graphiquement très proche du 1 de
la pièce de 1 euro. Cette pièce d'une lire turque
est donc une habile contrefaçon juridiquement
inattaquable de la pièce de deux euros. Or elle
vaut 0,4 euro (et en France, en réalité, elle
ne vaut rien du tout). Elle permet donc de rendre
la monnaie, dans toute la zone euro, en faisant
de substantiels bénéfices. Pour l'heure, soyez
prudents, et vérifiez que lorsqu'on vous rend
des pièces de deux euros, il ne s'agit pas de
pièces d'une lire turque, car elles ont commencé
à circuler."