Une image prouverait que
les émeutes de mars 2008 au Tibet auraient été
menées en réalité par des militaires chinois
déguisés en moines tibétains. Il faudrait
faire suivre l'information.
Recommandations
Ignorer le message et ne pas le faire suivre afin de stopper sa diffusion en chaîne
Prévenir l'expéditeur du message et les éventuels co-destinataires de la supercherie
Explications
L'image est
véridique mais ne date pas de 2008 : elle a été
prise
en 2001 sur le tournage du film
"The Touch", sorti en France en 2003. Pour les
besoins du film, des soldats chinois ont reçu l'ordre
de jouer le rôle de moines bouddhistes, ce qui explique
que la scène se passe en pleine rue et surtout devant
un objectif. Le message en circulation est donc clairement une
tentative de manipulation. Un démenti a notamment été
publié par l'association
France Tibet le 15 avril 2008 et la manipulation a été
reconfirmée sur la chaîne de télévision
française France 3 le 23 avril 2008 lors de l'émission
"Ce soir ou jamais ?" intitulée "Chine-Tibet : Comment sortir
des propagandes ?". Il faut cesser la diffusion de ce message,
d'autant plus contre-productive que cette manipulation est dénoncée
et récupérée
par le camp opposé.
Exemple
de messages
Comment la Chine fait de la désinformation...
Photo des militaires chinois s'apprêtant à revêtir
des robes de bonzes....
VOILA LES MOINES QUI ONT CAUSE DES VIOLENCES A
LHASSA (image satellite prise le 20 mars par l'Agence
de communication de Grande Bretagne) Introduction
: Les moines de Lhassa ont dit qu'ils étaient
enfermés et n'étaient pour rien dans les manif.
Certains le savaient depuis le 20 grâce à cette
photo prise dans des conditions de contrôle irréfutables
La photo est passée par l'Italie et revient vers
nous. Nous espérons qu'elle franchira toutes les
frontières et sera vue dans le monde entier. Il
faut faire vite, Yahoo filtre même nos messages
en France !
"Lhassa, des soldats de l'Armée Populaire de
Chine à qui leurs supérieurs distribuent des robes
de moines tibétains. Dans une heure, ils vons
aller brûler des voitures, casser des magasins,
tabasser des commerçants chinois dans les rues
de la capitale tibétaine… A condition que les
caméras officielles chinoises les filme, bien
sûr. On le savait, bien sûr, c'est la démocratie,
tout ça. Mais les preuves, c'est mieux"
Si vous vous demandez pourquoi ces “moines
tibétains” étaient si violents à Lhassa:
Londres, le 20 mars L’agence britannique GCHQ,
agence de communication gouvernementale qui surveille
la moitié du monde depuis l’espace, a confirmé
l’affirmation par le Dalaï Lama que des agents
de l’Armée de Libération du Peuple Chinois, déguisés
en moines, ont allumé les échauffourées qui ont
laissé des centaines de Tibétains morts ou blessés.
Les analystes de l’agence GCHQ croient que la
décision était délibérément calculée par les autorités
de Pékin pour donner une excuse au pilonnage de
toute expression du malaise social latent dans
la région, qui attire déjà l’attention mondiale
non désirée avant les Jeux Olympiques d’été. Depuis
des semaines la rancœur augmente à Lhassa, la
capitale du Tibet, contre des actions mineures
prises par les autorités chinoises. De plus en
plus de moines ont animé des actes de désobéissance
civile, demandant le droit de réaliser les cérémonies
traditionnelles des rites d’encens brûlé. Avec
leurs demandes, montent des cris appelant le retour
du Dalaï Lama, 14e à tenir cette haute fonction
spirituelle. Engagé à enseigner la doctrine qui
fonde son autorité morale, paix et compassion,
le Dalaï Lama avait 14 ans quand l’Armée de Libération
du Peuple Chinois a envahi le Tibet en 1950. Il
a dû fuir en Inde d’où il anime une campagne permanente
contre les rigueurs des règles chinoises. En découvrant
que ses supporters au Tibet et en Chine deviendraient
encore plus actifs à l’approche des Jeux Olympique
d’été, les agents britanniques de la sécurité
à Pékin ont appris que le régime en place cherchait
une excuse pour déplacer et écraser le malaise
actuel. Cette crainte a été publiquement exprimée
par le Dalaï Lama. Les satellites de l’agence
GCHQ, positionnés dans l’espace avaient pour tâche
de surveiller la situation de près. Le complexe
de l’agence, en forme d’anneau, près des champs
de course de Cheltenham, est dans la région plaisante
de Costwolds à l’ouest de l’Angleterre. Sept mille
employés, y compris les meilleurs experts et analystes
du monde. Parmi eux 150 langues sont représentées.
A leur disposition : 10.000 ordinateurs, dont
la plupart spécialement conçus pour leur travail.
Les images obtenues par satellite confirment que
les Chinois ont utilisé des agents provocateurs
pour lancer les émeutes, ce qui donnait à l’ALC
l’excuse d’intervenir à Lhassa pour y tuer et
blesser toute la semaine passée. Le régime de
Pékin n’avait pas prévu comment l’émeute allait
se répandre pas seulement au Tibet, mais aussi
dans les provinces du Sichuan, de Quighai et de
Gansu, transformant une grande partie de l’ouest
chinois en champ de bataille. Le Dalaï Lama a
parlé de « génocide culturel » et a offert sa
démission en tant que responsable des protestataires
contre l’emprise Chinoise pour apporter la paix.
La situation actuelle a débuté le 10 mars, marquant
l’anniversaire du soulèvement contre la Chine
de 1959. Ses adeptes n’écoutent pas son « message
de compassion ». Plusieurs d’entre eux sont jeunes,
sans emploi et démunis. Ils rejettent sa philosophie
de non violence, croyant que le seul espoir de
changement est dans l’action radicale menée actuellement.
Pour Pékin il est urgent de trouver une solution
au soulèvement actuel. Dans deux semaines, les
célébrations nationales pour les Jeux Olympiques
commenceront avec l’arrivée de la flamme olympique.
Les porteurs de la flamme olympique doivent traverser
le Tibet. Mais il se peut que les porteurs devront
passer à côté d’immeubles et de temples en feu.
Un signe de cette urgence est que le premier ministre
chinois a dit qu’il est prêt à parler avec le
Dalaï Lama. Juste avant cette annonce, le premier
ministre britannique Gordon Brown a déclaré qu’il
rencontrerait le Dalaï Lama qui doit venir à Londres
le mois prochain. C’est la première fois qu’un
chef politique propose de rencontrer le Dalaï
Lama. London, March 20 - Britain's GCHQ, the government
communications agency that electronically monitors
half the world from space, has confirmed the claim
by the Dalai Lama that agents of the Chinese People's
Liberation Army, the PLA, posing as monks, triggered
the riots that have left hundreds of Tibetans
dead or injured. GCHQ analysts believe the decision
was deliberately calculated by the Beijing leadership
to provide an excuse to stamp out the simmering
unrest in the region, which is already attracting
unwelcome world attention in the run-up to the
Olympic Games this summer. For weeks there has
been growing resentment in Lhasa, Tibet's capital,
against minor actions taken by the Chinese authorities.
Increasingly, monks have led acts of civil disobedience,
demanding the right to perform traditional incense
burning rituals. With their demands go cries for
the return of the Dalai Lama, the 14th to hold
the high spiritual office. Committed to teaching
the tenets of his moral authority---peace and
compassion---the Dalai Lama was 14 when the PLA
invaded Tibet in 1950 and he was forced to flee
to India from where he has run a relentless campaign
against the harshness of Chinese rule. Discovering
that his supporters inside Tibet and China would
become even more active in the months approaching
the Olympic Games this summer, British intelligence
officers in Beijing learned the ruling regime
would seek an excuse to move and crush the present
unrest. That fear was publicly expressed by the
Dalai Lama. GCHQ's satellites, geo-positioned
in space, were tasked to closely monitor the situation.
The doughnut-shaped complex, near Cheltenham racecourse,
is set in the pleasant Cotswolds in the west of
England. Seven thousand employees include the
best electronic experts and analysts in the world.
Between them they speak more than 150 languages.
At their disposal are 10,000 computers, many of
which have been specially built for their work.
The images they downloaded from the satellites
provided confirmation the Chinese used agent provocateurs
to start riots, which gave the PLA the excuse
to move on Lhasa to kill and wound over the past
week. What the Beijing regime had not expected
was how the riots would spread, not only across
Tibet, but also to Sichuan, Quighai and Gansu
provinces, turning a large area of western China
into a battle zone. The Dalai Lama has called
it 'cultural genocide' and has offered to resign
as head of the protests against Chinese rule in
order to bring peace. The current unrest began
on March 10, marking the anniversary of the 1959
Uprising against Chinese rule. However, his followers
are not listening to his 'message of compassion.'
Many of them are young, unemployed and dispossessed
and reject his philosophy of non-violence, believing
the only hope for change is the radical action
they are now carrying out. For Beijing, the urgent
need to find a solution to the uprising is one
of growing embarrassment. In two weeks time, the
national celebrations for the Olympic Games start
with the traditional torch relay. The torch bearers
are scheduled to pass through Tibet. But the torch
could find itself being carried by runners past
burning buildings and temples. A sign of this
urgency is that the Chinese prime minister has
now said he is prepared to hold talks with the
Dalai Lama. Just before this announcement, Britain's
Prime Minister Gordon Brown declared he would
meet the Dalai Lama, who is to visit London next
month. This is the first time either leader has
proposed to meet the Dalai Lama.
Tenzin Wangmo DUNCHU (Ms.)
Coordinator
BUREAU DU TIBET (EU Coordnation Office)
Avenue des Arts 24
1000 Brussels
Tel. +32 2 280 49 22
Fax. +32 2 280 29 44
tibetbrussels@tibet.com
www.bluetibet.be, www.tibet.net
Un commencement de preuve de l'implication de
provocateurs chinois lors des émeutes de Lhassa
le 14 mars dernier. Sur cette photo, prise par
des observateurs britanniques, on voit nettement
des militaires chinois recevoir de leurs officiers
des tenues de moines. Nous avions déjà formulé
l''hypothèse de la participation de faux moines
dans le déclenchement des actes de violence à
Lhassa. Plusieurs témoignages nous étaient parvenus
dans ce sens. Cette fois, les faits semblent avérés.
Ils condamnent à la fois l'' attitude des autorités
chinoises et la propagande mensongère et haineuse
qui a été développée et qui l'est toujours par
ces mêmes autorités.
Faites largement circuler ces documents.
Source de la photo : agence gouvernementale des
communications britanniques, reprise sur Phayul